Jomaâ: Al Badil Ettounsi a une vision et un processus réformateur
L'ancien chef du gouvernement de technocrates, Mehdi Jomâa a fait son come-back sur la scène politique après trois ans et a annoncé la création de son nouveau parti "Al Badil Ettounsi" (Tunisie Alternative).
Mehdi Jomaâ était l'invité de Midi Show de ce jeudi 30 mars et a déclaré que l'ancienne équipe gouvernementale est restée soudée et que plusieurs anciens ministres ont rejoint le parti.
Il a déclaré que le démarrage concret d'Al Badil a commencé depuis les régions et que l'annonce officielle a été faite à Tunis pour des raisons logistiques.
Concernant le nom du parti, Mehdi Jomaâ a précisé que le plus important c'est de trouver une nouvelle alternative pour résoudre les soucis des citoyens et de mettre en place une nouvelle approche politique dans laquelle le tunisien pourra s'identifier.
Pour l'ancien chef du gouvernement, un parti politique doit impérativement comprendre des jeunes, estimant que la construction démocratique ne peut se faire qu'avec des partis politiques propres.
Il a déclaré que les réalisations font la différence entre les partis politiques et qu'Al Badil Ettounsi a une vision et un processus réformateur.
Mehdi Jomaâ a déclaré que son absence de la scène politique est en même temps un choix et une nécessité. Il a expliqué qu'il a préféré observer de loin ce qui se passe, notamment en raison des tiraillements entre les différentes parties.
Pour Mehdi Jomâa, mettre en place une vision ultérieure est primordiale pour construire et qu'il est prêt à proposer des programmes, pour contribuer à l'avancement de l'état.
Dans le même sens, Mehdi Jomaâ dit respecter les institutions de l'état, ajoutant que son parti présentera des propositions au gouvernement.
Il a précisé qu'avant d'appeler à l'amendement du régime politique, il est nécessaire de tracer les priorités du pays et d'expérimenter le régime existant d'une manière saine.
Mehdi Jomaâ a déclaré que l'objectif d'Al Badil Ettounsi est de trouver une force de changement, annonçant qu'il entamera les élections municipales.
"La différence avec Al Badil, c'est la construction de toute une institution démocratique".